Biographie de Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle est née le 29 octobre 1930 à Neuilly-sur-Seine et est morte le 21 mai 2002 à San Diego. Avant de débuter sa carrière artistique, elle a tout d’abord été mannequin puis mère de famille. C’est une autodidacte qui a su aborder l’art en côtoyant des artistes de renoms. Le peintre comme Hugh Weiss la pousse par la suite à entrer dans le monde artistique.

La découverte de la peinture

Vers les années 50, Niki Mathews est victime d’une dépression nerveuse et est contrainte de suivre un traitement à l’hôpital psychiatrique de Nice. Outre les traitements, la peinture l’a aussi beaucoup aider à remonter la pente. En sortant de l’hôpital elle décide d’abandonner sa carrière de comédienne et se consacre totalement à cette nouvelle passion. C’est à ce moment que son époux décide d’arrêter de donner des cours de musiques pour écrire un livre. En 1954, Niki rencontre Hugh Weiss qui deviendra son mentor. Ce dernier l’encourage à exploiter ses connaissances. En 1955, elle donne naissance à son premier fils. L’événement qui l’a le plus marqué est sans doute sa rencontre avec Gaudi lors de son passage en Espagne. De cette trouvaille lui vient l’idée de créer son par de sculptures. Entre 1956 et 1958, Niki de Saint Phalle effectue des travaux de peintures à l’huile qu’elle fit connaître au public lors de l’exposition à Saint-Gall. En 1960, l’artiste quitte son premier époux qui gardera leurs enfants. Elle se met ensuite en couple avec Jean Tinguely qui la fait rencontrer beaucoup d’artistes. C’est en 1961 qu’elle embrasse la célébrité avec son exposition ayant comme intitulé les “Tirs”. Ce sont des peintures effectuées avec l’éclat de tubes remplis de couleurs par le biais de tirs à la carabine. Elle est alors connue au niveau mondial. Puis apparaîtront d’autres œuvres comme “Les Nanas”, “Le Jardin de Tarot”, “L’Ange protecteur” ou encore la “Grotte”. L’artiste travaille aussi avec Jean Tinguely parmi ces œuvres figurent la série de peintures “Saint Sebastian”.

Niki de Saint Phalle une grande sculptrice

Niki de Saint Phalle a longtemps été oublié en ce qui concerne le monde de la sculpture, car il n’y avait pas vraiment de définition de cet art au féminin. Elle est alors classée au rang de “femme-sculpteur” puisque le mot sculptrice était alors considéré comme étant une faute de goût. La sculpture qui a fait parlée d’elle a pour nom Leto ou La Crucifixion. Quelques temps après elle a été classée avec des grands noms comme Hans Bellmer et George Segal.

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